Alsace 7
Journée consacrée à Riquewhir, autre cité phare de l’Alsace. Nous avons passé la matinée à flâner dans les rues. Nous y avons vu, entre autres choses, l’une des maisons à colombages les plus hautes d’Alsace (maison jaune en bas à gauche sur la photo). Nous avons noté également la plaque du monument aux morts : en Alsace, on ne voit pas « morts pour la France », mais « aux victimes des guerres » à cause des « malgré nous » enrôlés de force dans l’armée allemande. Ici, ils ont même développé le sujet.
Nous avons trouvé que cette ville était beaucoup plus tournée vers le tourisme que Ribeauvillé : tous les commerces des rues principales sont à destination des « étrangers » : les boutiques de souvenirs ne s’effacent que pour laisser la place aux restaurants ! Nous avions donc l’embarras du choix au moment du déjeuner mais nous avons jeté notre dévolu sur une winstub (littéralement « pièce à vin »), restaurant typiquement alsacien. Ce type d’établissements permet de déguster des plats du terroir dans un cadre intime. J’avais repéré l’adresse du « Tire-bouchon » dans un de mes guides touristiques et nous n’avons pas été déçus : salade de cervelas et Flammekueche pour moi.
L’après-midi fut entièrement occupée par la visite de trois musées.
Le premier, sis dans la tour Dolder, renferme des objets liés à l’histoire de cette tour, ancienne porte défensive élevée en 1291 était le domaine du veilleur. Il actionnait une cloche qui était au sommet pour signaler des menaces sur la cité. Du haut de la tour, nous avons une belle vue sur les environs. A noter la différence des façades, selon qu’elles sont orientées à l’intérieur ou à l’extérieur de la ville !
Le deuxième se situe au premier étage d’une maison à colombages et est dédié au fameux aquarelliste alsacien : Hansi (de son vrai nom Jean-Jacques Waltz). Une video retrace sa vie (nous étions dans une salle de classe reconstituée) et les diverses salles exposent des œuvres originales de Hansi (aquarelles, lithographies, eaux-fortes, affiches publicitaires, livres, menus) ainsi que bon nombre d’objets décorés de ses dessins (faïences, objets de la vie quotidienne comme des lits, des porte-manteaux..). Moi qui aime beaucoup son style, j’ai bien apprécié ; nous pouvons également admirer des enseignes signées Hansi dans la ville.
Nous avons terminé par le musée de la communication qui se situe dans le château des ducs de Wurtemberg. Il retrace l’évolution des moyens de communications en Alsace de l’époque gallo-romaine jusqu’au 20ème siècle. J’ai particulièrement aimé les véhicules exposés (première malle-poste en osier (1793), diverses diligences) ainsi que les uniformes des postillons et les enseignes des relais. Le côté technique (les standards à commutateurs par exemple) m’ont un peu moins passionnée Il faut dire que nous en avions plein les pattes !